Les entreprises peuvent motiver leurs salariés en finançant des activités sportives collectives tout en bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux. En 2025, ces dispositifs restent partiellement exonérés de cotisations sociales sous conditions. Voici ce qu’il faut retenir pour une mise en place conforme et optimisée.
1. Sport en entreprise : un avantage en nature partiellement exonéré
L’employeur qui finance des activités physiques et sportives (cours collectifs, événements sportifs) peut les exclure de l’assiette des cotisations sociales, dans la limite de 5 % du PMSS par salarié (soit 196,25 €/salarié/an en 2025, PMSS = 3 925 €).
Exemple concret : Une entreprise employant 30 salariés en 2024 finance 6 000 € de cours de sport en 2025. La limite d’exonération est de 5 887,50 € (5 % × 3 925 € × 30). L’excédent (112,50 €) doit être réparti entre les 20 salariés participants, soit 5,63 €/salarié soumis aux cotisations
2. Cas particuliers et pièges à éviter
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- Équipements sportifs collectifs (salle de sport interne, douches) : exonérés sans limitation de montant
- Abonnements individuels (salles de sport externes) : toujours imposables (intégrés à l’assiette des cotisations)
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- Rôle du CSE : les financements du Comité Social et Économique pour des activités sportives bénéficient également d’exonérations, sous réserve d’un caractère collectif
3. Bonnes pratiques pour les employeurs
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- Former les managers pour garantir une communication claire sur les dispositifs
- Calculer précisément l’effectif N-1 et le plafond annuel pour éviter les redressements
- Documenter les dépenses (factures, inscriptions) pour justifier l’exonération en cas de contrôle URSSAF
L’essentiel en 2025 :