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Bonus-Malus Assurance Chômage évolution au 1er septembre 2025

septembre bonus malus

 

Le bonus malus en terme d’assurance chômage ne concerne que certains secteurs d’activités.

Entreprises concernées

Le dispositif s’applique aux entreprises de 11 salariés et plus dans des secteurs spécifiquement identifiés pour leur fort taux de séparation (supérieur à 150%).

Secteurs actuels (jusqu’en février 2026) :

  • Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac
  • Production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution
  • Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques
  • Transports et entreposage
  • Hébergement et restauration
  • Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique
  • Travail du bois, industries du papier et imprimerie

Les principales évolutions à compter du 1er septembre 2025

La quatrième période de modulation du dispositif bonus-malus débute le 1er septembre 2025 et se distingue par sa durée réduite de six mois, s’achevant le 28 février 2026. Cette période transitoire précède une réforme plus substantielle prévue pour mars 2026.

Ajustements des taux et formule de calcul

Depuis le 1er mai 2025, le taux de référence de la contribution patronale d’assurance chômage est passé de 4,05% à 4,00%. Cette baisse impacte directement les seuils du dispositif bonus-malus :

  • Taux plancher (bonus maximal) : 2,95% au lieu de 3,00%

  • Taux plafond (malus maximal) : 5,00% au lieu de 5,05%

La formule de calcul évolue également à partir de septembre 2025. Le taux applicable sera désormais calculé selon : ratio de l’entreprise × 1,46 + 2,54 (au lieu de 2,59 précédemment). Cette modification technique répercute la diminution du taux général d’assurance chômage.

Gestion opérationnelle des CRM (Comptes Rendus Métier)

Calendrier de notification

Les nouveaux CRM Bonus-Malus seront émis au plus tard le 31 août 2025 par l’administration. Ces paramètres de paie s’appliquent à compter du 1er septembre 2025 pour toutes les périodes de paie de septembre, y compris les soldes de tout compte en début de mois.

Procédures selon les situations

Pour les entreprises abonnées à la télédéclaration :

  • Le CRM se charge automatiquement dans la  majorité des solutions de paie

  • Validation de l’import obligatoire dans votre logiciel après contrôle

  • Cette validation provoque la mise à jour automatique des cotisations France Travail et le recalcul des bulletins

Pour les entreprises non abonnées à la télédéclaration :

  • Récupération manuelle du CRM sur l’espace Net Entreprises

  • Chargement dans la solution de paie par le même chemin

  • Validation obligatoire de l’import

En cas de non-réception du CRM :

  • Contact immédiat avec Net Entreprises pour l’obtenir

  • Solution provisoire exceptionnelle : forçage du taux dans votre solution de paie

  • Attention : ce forçage doit être contrôlé et éventuellement régularisé dès réception du CRM officiel

Spécificités des CRM

Chaque CRM concerné comporte systématiquement deux taux :

  • Le taux bonussé/malussé pour la population « classique »

  • Le taux spécifique pour les salariés affiliés aux caisses de congés payés (BTP, transport, manutention, spectacle)

Important : toutes les entreprises reçoivent les deux taux, même celles non concernées par les caisses de congés payés.

Situations particulières à gérer

Entreprises entrant dans le dispositif

Cette année, aucun nouveau secteur n’entre dans le bonus-malus. Cependant, certaines entreprises des secteurs concernés pourraient appliquer un taux bonussé ou malussé pour la première fois si elles remplissent désormais tous les critères d’éligibilité.

Entreprises sortant du dispositif

Les taux actuellement appliqués ne sont valables que jusqu’au 31 août 2025. Passé cette date, sans nouveau CRM, les cotisations reviendront automatiquement au taux légal de 4%. Il incombe aux entreprises de valider avec leur URSSAF qu’elles sortent bien du dispositif.

Mise à jour urgente requise

La mise à jour doit être effectuée le plus tôt possible car le taux bonussé ou malussé s’applique à tous les bulletins de septembre, incluant les soldes de tout compte établis en début de mois.

Préparation de la réforme de mars 2026

À partir du 1er mars 2026, le calcul du taux de séparation sera fondamentalement modifié. Seules les fins de contrats d’une durée effective inférieure à 3 mois seront comptabilisées, excluant les contrats saisonniers, les licenciements pour inaptitude non professionnelle, faute grave ou lourde.

Cette évolution majeure nécessitera une adaptation des systèmes de gestion et une vigilance particulière des services paie pour anticiper ces changements structurels du dispositif bonus-malus.

L’importance des traitements post-paie

Traitement post-paie

 

Les traitements post-paie désignent l’ensemble des opérations de contrôle, de déclaration et de clôture réalisées après le calcul des salaires, constituant une phase stratégique pour garantir la conformité légale de l’entreprise, la fiabilité de ses données financières et la satisfaction de ses collaborateurs. Loin d’être une simple formalité administrative, cette étape est un pilier de la gestion des risques et de la performance RH.

Enjeux et périmètre

Les enjeux et le périmètre des traitements post-paie sont vastes et interconnectés :

  • Définition et Périmètre : Ces processus englobent toutes les actions suivant la validation des bulletins de salaire. Cela inclut la vérification finale des données, la génération et la transmission de la Déclaration Sociale Nominative (DSN), la production des écritures comptables (OD de paie), le paiement effectif des salaires et des cotisations sociales, la gestion des documents de fin de contrat, et l’archivage sécurisé des données   .
  • Enjeu de Conformité Absolue : La correcte exécution des traitements post-paie est cruciale pour respecter un cadre réglementaire français complexe et en constante évolution. Toute erreur, que ce soit dans la DSN ou le calcul des charges, expose l’entreprise à des risques de redressements de l’URSSAF, à des contentieux prud’homaux et à des sanctions financières parfois lourdes   .
  • Enjeu de Fiabilité et de Sécurité : La précision de ces traitements assure que les salariés reçoivent la bonne rémunération et que leurs droits sociaux sont correctement déclarés et préservés . De plus, la manipulation de données sensibles (coordonnées bancaires, numéro de sécurité sociale) impose une sécurisation stricte, en conformité avec le RGPD  .
  • Enjeu Stratégique et de Performance : Une gestion post-paie optimisée, souvent via un SIRH performant, libère du temps pour les équipes RH, réduit les coûts liés aux erreurs et fournit des données fiables pour le pilotage financier et la prise de décision stratégique  .

En synthèse, la phase post-paie transforme les données brutes de la paie en actions conformes, sécurisées et vérifiables. Sa maîtrise est indispensable non seulement pour éviter les risques légaux et financiers, mais aussi pour asseoir la crédibilité de la fonction RH et contribuer positivement à la performance globale de l’organisation.

La Déclaration Sociale Nominative (DSN) : émission et vérification

La Déclaration Sociale Nominative (DSN) est la pierre angulaire des traitements post-paie en France. Loin d’être un simple export de données, son processus d’émission et de vérification est une chaîne de valeur complexe et rigoureuse, orchestrée par le SIRH pour garantir la conformité des déclarations et la justesse des droits sociaux des salariés.

Le cycle de vie de la DSN : de la génération à la transmission

Le processus de création d’une DSN est une séquence d’étapes méthodiques et contrôlées. Chaque phase est critique pour assurer la qualité du fichier final transmis aux organismes sociaux.

  1. Préparation et collecte des données : Le SIRH agrège l’ensemble des données de paie du mois (salaires, primes, absences) et les données individuelles des salariés (contrat, NIR, SIRET) . La justesse de cette collecte initiale est fondamentale pour la suite du processus.
  2. Contrôles pré-transmission : Avant tout envoi, le logiciel de paie exécute des contrôles de conformité. Des outils comme dsn-val ou des modules intégrés vérifient la syntaxe du fichier XML par rapport à la norme en vigueur (NEODeS) et la cohérence des données, comme l’absence de cumuls négatifs   .
  3. Génération du fichier : Le SIRH génère le fichier DSN au format XML, soit pour un dépôt manuel (mode EFI), soit pour une transmission automatisée via une API sécurisée (mode EDI)  .
  4. Transmission et échéances : L’envoi vers le portail net-entreprises doit respecter des délais stricts. Pour les entreprises de plus de 50 salariés, l’échéance est fixée au 5 du mois suivant, et pour les autres, au 15 .

Les contrôles de validation : le rôle central du bloc 53

Une fois la DSN transmise, elle subit une série de contrôles par les organismes récepteurs, notamment l’URSSAF. Une attention particulière est portée au bloc 53 « Activité », qui agrège des données clés.

  • Le bloc 53 « Volumes d’activité » doit distinguer clairement les heures rémunérées (code 01) des absences non ou partiellement rémunérées (code 02), en utilisant des unités de mesure standardisées (heures, jours, cachets) .
  • Le contrôle UR_ANO_CTR_DI53c est une validation renforcée de ce bloc, vérifiant la cohérence des volumes déclarés par rapport aux périodes d’activité et aux exonérations appliquées. Ce contrôle, en phase de déploiement progressif, deviendra opposable en 2027 et nécessite un paramétrage précis dans les SIRH   .

La gestion des retours CRM : un dialogue continu avec les organismes

Après le dépôt, les organismes sociaux émettent des Comptes Rendus Métier (CRM) pour informer l’entreprise de l’état de sa déclaration. La gestion proactive de ces retours est essentielle.

  • Réception et catégorisation : L’entreprise reçoit quasi-instantanément un Accusé d’Enregistrement Électronique (AEE) ou un Avis de Rejet (ARE) en cas d’anomalie bloquante . Suivent les CRM qui détaillent les erreurs non-bloquantes (Bilan d’Anomalies – BAN) ou les suspicions d’erreurs, comme celles liées à l’identification des salariés (CRM Identité)  .
  • Processus de correction : Les anomalies bloquantes exigent une correction et une réémission immédiate de la DSN. Les autres erreurs doivent être corrigées dans la DSN du mois suivant via un bloc de régularisation ou une déclaration « annule et remplace »  .
  • CRM de rappel et DSN de substitution : Pour les anomalies non corrigées, un CRM de rappel annuel est émis. À terme (prévu pour 2026), l’absence de correction entraînera l’émission d’une DSN de substitution directement par les organismes, avec des sanctions associées  .

Outils SIRH et bonnes pratiques de pilotage

La maîtrise du processus DSN repose sur des outils performants et une gouvernance interne solide.

Fournisseur Outils / Modules DSN Fonctionnalités Clés
Nibelis Module Paie Cloud + DSN automatique Génération et transmission entièrement automatisées, contrôles intégrés .
Silae Silae Paie + API DSN Mises à jour légales automatiques, contrôles de cohérence DSN avancés .
Sage Sage 100 Paie & RH Assistant de déclaration DSN, gestion des corrections et de la rétroactivité
Cegid PeopleNet / HR Ultimate Gestion des paies complexes, agrégation et analyse des CRM .
PayFit Plateforme tout-en-un Interface intuitive, automatisation complète de la génération à la déclaration

Pour un pilotage efficace,  on recommandé de :

  • Nommer un référent DSN au sein de l’entreprise, responsable de la supervision du processus et de la relation avec les organismes .
  • Automatiser les contrôles en amont et suivre des indicateurs de performance, comme le taux d’anomalies et les délais de correction .
  • Instaurer une revue post-DSN mensuelle pour analyser les CRM, optimiser les paramétrages du SIRH et former les équipes en continu.

Génération et automation des écritures comptables

La transformation des données de paie en écritures comptables fiables est une étape post-paie fondamentale, assurant l’intégrité des états financiers de l’entreprise. L’automatisation de ce processus via les SIRH et les ERP modernes permet non seulement un gain de productivité considérable mais aussi une réduction drastique des risques d’erreurs manuelles, tout en garantissant une conformité avec le Plan Comptable Général (PCG) français.

Les principes de comptabilisation des salaires et charges

Chaque mois, la comptabilisation de la paie s’articule autour d’un jeu d’écritures structuré, généralement enregistré dans un journal dédié, le journal de paie ou d’Opérations Diverses (OD) . Ce processus se décompose en plusieurs étapes logiques pour refléter correctement les charges et les dettes de l’entreprise.

  1. Enregistrement de la masse salariale brute : Cette première écriture constate la charge totale que représente la rémunération brute des salariés et la dette nette envers eux après déduction des retenues .
  2. Comptabilisation des charges sociales patronales : Une seconde écriture enregistre les cotisations qui sont exclusivement à la charge de l’employeur, créant ainsi la dette correspondante envers les organismes sociaux  .
  3. Constatation des paiements : Enfin, les écritures de trésorerie soldent les dettes au fur et à mesure de leur règlement : le paiement des salaires nets aux employés et le paiement des cotisations aux différents organismes (URSSAF, caisses de retraite, etc.)  .

Correspondance avec le Plan Comptable Général (PCG)

La correcte imputation des charges et des dettes de paie nécessite une maîtrise des comptes définis par le PCG. Les logiciels de paie modernes sont pré-paramétrés pour utiliser ces comptes standards, garantissant une intégration comptable fluide.

Type d’Opération Compte Débité (Charge) Compte Crédité (Dette / Tiers)
Salaire Brut 6411 – Salaires et appointements
6413 – Primes et gratifications
421 – Personnel, rémunérations dues (Net à payer)
431 – Sécurité Sociale (Part salariale)
437 – Autres organismes sociaux (Retraite, mutuelle, etc.)
4421 – Prélèvement à la source
Charges Patronales 6451 – Cotisations à l’URSSAF
6454 – Cotisations aux ASSEDIC
6333 – Participation formation continue
431 – Sécurité Sociale
437 – Autres organismes sociaux
Paiement des Salaires 421 – Personnel, rémunérations dues 512 – Banque
Paiement des Charges 4314374421 512 – Banque

L’automatisation via les SIRH, ERP et la DSN

L’ère de la saisie manuelle des écritures de paie est révolue. Les systèmes d’information modernes automatisent ce flux, en utilisant la DSN comme source de données unique et fiable.

  • Intégration par API : La méthode la plus performante est l’utilisation d’API REST qui connectent directement le module de paie (Silae, PayFit, Cegid) au module financier de l’ERP (SAP FI/CO, Sage, Oracle)  . Cette connexion permet un transfert des OD de paie en temps réel et sans intervention humaine.
  • Connecteurs et mapping : Les SIRH génèrent des fichiers d’écritures (souvent au format XML ou CSV) qui sont ensuite importés dans le logiciel comptable. Des règles de mapping paramétrables permettent d’associer chaque rubrique de paie de la DSN à un compte spécifique du PCG, offrant une grande flexibilité  .
  • Avantages de l’automatisation : Cette intégration garantit la suppression des doubles saisies, une conformité permanente grâce aux mises à jour légales automatiques des SIRH, et une piste d’audit claire entre la paie et la comptabilité  .

Contrôles de rapprochement et validation

Même avec l’automatisation, des contrôles de rapprochement post-paie sont indispensables pour garantir l’exactitude des données comptables.

  1. Rapprochement DSN vs Grand Livre : La première vérification consiste à s’assurer que les soldes des comptes de tiers ( 421431437) dans la balance comptable correspondent parfaitement aux montants totaux déclarés dans la DSN du mois  .
  2. Lettrage des comptes : Il est crucial de lettrer les comptes de charges sociales pour s’assurer que chaque paiement (au crédit du compte 512) correspond bien à une dette déclarée (au débit des comptes 43x).
  3. Analyse des écarts : L’analyse des écart  est essentiel. Ils peuvent provenir d’une régularisation de paie, d’une erreur de paramétrage dans le mapping des comptes, ou d’un décalage de paiement. La traçabilité offerte par le SIRH est ici essentielle pour identifier rapidement la source de l’anomalie .
  4. Audit Trail : Un bon SIRH doit conserver un historique complet des exports comptables, des journaux de paie et des DSN transmises, fournissant une piste d’audit fiable en cas de contrôle URSSAF ou d’audit financier  .

États de contrôle et reporting post-paie

Au-delà de la simple exécution, la valeur des traitements post-paie réside dans leur capacité à être contrôlés, mesurés et audités. La mise en place d’états de contrôle robustes et d’un reporting pertinent est ce qui transforme la paie d’un centre de coût administratif en un levier de performance et de maîtrise des risques pour l’entreprise.

Modèle de bulletin de paye adapté : utilisation prolongée jusqu’au 1er janvier 2027

bulletin adapté salarié

Bonne nouvelle pour les employeurs : l’utilisation du modèle de bulletin de paye dit « adapté », permettant d’afficher le Montant net social, vient d’être prolongée d’un an. Un arrêté du 11 août 2025 repousse la date limite d’usage de ce modèle jusqu’au 1er janvier 2027 au lieu du 1er janvier 2026.


Rappel des grandes étapes de l’évolution du bulletin de paye

L’histoire récente du bulletin de salaire est marquée par plusieurs évolutions réglementaires, principalement autour de l’obligation d’indiquer le Montant net social :

  • 31 janvier 2023 : un arrêté impose l’affichage du Montant net social à partir de juillet 2023 sur une ligne dédiée du bulletin de paie.

  • Juillet 2023 : mise à disposition de deux versions :

    • Modèle rénové : nouvelle présentation intégrant des rubriques réorganisées, notamment pour la protection sociale complémentaire et une rubrique « Remboursements et déductions diverses ».

    • Modèle adapté : version transitoire reprenant le bulletin déjà existant, avec la seule ajout du Montant net social.

  • 25 juin 2024 : première prolongation du modèle adapté jusqu’au 1er janvier 2026.

  • 11 août 2025 : nouvelle prolongation jusqu’au 1er janvier 2027.


Qu’est-ce que le modèle « adapté » de bulletin de paye ?

Le modèle de bulletin de paye adapté est une version simplifiée du bulletin traditionnel, simplement ajustée pour répondre aux obligations légales d’affichage du Montant net social.
Contrairement au modèle rénové, il ne modifie pas profondément la structure du document.

Objectif : permettre aux employeurs et aux services RH d’intégrer progressivement les nouvelles règles de présentation d’ici à l’obligation finale.


Date limite d’utilisation

L’arrêté du 11 août 2025 précise que le modèle adapté pourra être utilisé jusqu’au 1er janvier 2027.
À partir de cette date (sauf nouveau report), le modèle rénové deviendra obligatoire pour tous les employeurs.


Exemple de maquette de bulletin de paye adapté

Voici un exemple visuel simplifié d’un bulletin de paye adapté intégrant la mention « Montant net social » après les cotisations sociales.

Points clés pour optimiser la conformité de votre bulletin

  1. Vérifier la mention obligatoire « Montant net social » selon le format défini par l’arrêté.

  2. Tester dès maintenant le modèle rénové pour anticiper l’obligation à partir du 1er janvier 2027.

  3. Mettre à jour vos logiciels de paie afin d’automatiser l’affichage et le calcul.

  4. Informer vos salariés du sens et de l’utilité de cette mention.


En résumé

  • Jusqu’au 1er janvier 2027, vous pouvez utiliser le modèle de bulletin de paye adapté.

  • À partir de cette date, le modèle rénové devient obligatoire.

  • Cette évolution s’inscrit dans la volonté d’améliorer la lisibilité et la transparence des bulletins de salaire pour les salariés.