Depuis le 1er septembre 2024, les règles d'indemnisation des arrêts maladie ont évolué, modifiant la prise en charge des périodes non prescrites entre deux arrêts. Avant cette date, une certaine tolérance existait : l’Assurance Maladie indemnisait les week-ends et jours fériés non couverts par une prescription médicale, sous certaines conditions (périodes inférieures à 72h). Cette pratique a pris fin.
Nouvelles règles d'indemnisation :
- Ruptures inférieures à 48 heures : Les jours non prescrits ne sont plus indemnisés, mais la prolongation de l’arrêt n’est pas soumise à une période de carence.
- Ruptures de 72 heures ou plus : Les jours non prescrits ne sont pas indemnisés, et la prolongation de l’arrêt est soumise aux 3 jours de carence habituels.
- Ruptures de 48 heures sans week-end ni jour férié : Les jours non prescrits ne sont pas indemnisés, et la période de carence s’applique à la prolongation.
Procédure en cas de rupture de prescription :
Il est crucial de noter que, même si les périodes non prescrites ne sont plus indemnisées, il est possible de régulariser la situation. La transmission d’une prescription médicale rectificative à votre CPAM permet de combler les lacunes et d’obtenir le versement des indemnités journalières correspondantes.
Cas particuliers :
L’application de la période de carence est différente selon les cas. Pour les affections de longue durée (ALD), la carence ne s'applique qu'une seule fois sur le premier arrêt lié à cette ALD, sur une période de 3 ans.
En résumé : Il est fortement conseillé de veiller à ce que votre arrêt de travail couvre toutes les périodes d’absence pour éviter toute interruption dans l’indemnisation. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre médecin ou votre caisse d’Assurance Maladie. Les informations précises et actualisées sont disponibles sur le site de l'Assurance Maladie.